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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 20:15

2 Halakhot image Hannouka

  

Halakhot sur Hanouka

 Halakha 1

 Avant l'arrivée de Chabbat, on allume d'abord les lumières de 'Hannouka puis celles du Chabbat, (avant l'arrivée du Chabbat selon l’horaire indiqué dans les calendriers).

Choulhan aroukh siman 679 saif 1.

Halakha 2

 A la sortie du Chabbat,

a) à la maison on fait d'abord la Havdala et ensuite on allume la 'Hanoukia.

b) à la synagogue: on allume d’abord la 'Hanoukia et ensuite la Havdala. Les bougies ou l'huile doivent être assez importantes pour tenir 1/2 heure après la sortie des étoiles.

Choulhan aroukh siman 681 saif 1.

  

                                                                  Halakha 3

 Le vendredi on prévoira des veilleuses avec suffisamment d'huile pour tenir jusqu'à une demi-heure après la sortie des étoiles. Mais on n'allumera pas avant Plag Haminha (1h15 avant le coucher du soleil) et si on l’a fait, on éteindra et rallumera plus tard, avec Bérakha, naturellement avant que Chabbat rentre.

Choulhan aroukh siman 683 saif 1.

 

Halakha 4

Pour la 1ère bénédiction, certains disent :

Baroukh Ata Ado-naï Elohénou Mélèkh Haôlam Achèr Kidéchanou Bémitsvotav Vétsivanou Léhadlik Nèr 'Hanouka et de penser au moment de l’allumage au nom Saint (Nah‘alנח"ל   qui est l’acrostiche de Léhadlik Nèr 'Hanouka et il y à 13 mots comme les 13 attributs de Hachem).

 

D’autres disent :

Baroukh Ata Ado-naï Elohénou Mélèkh Haôlam Achèr Kidéchanou Bémitsvotav Vétsivanou Léhadlik Nèr Chèl 'Hanouka.

Chacun continuera selon la tradition de ses ancêtres, sivous n’avez pas de coutume, il est préférable de réciter Léhadlik Nèr 'Hanouka.

 

Voici les références pour Léhadlik Nèr 'Hanouka.

Rabbi Yossef Karo z.t.ldans le Choul’han Aroukh Siman 676, Rabbi Its’hak Elfassi z.t.l Rif, Rambam z.t.l Halakhot Hanouka, Pri Hadach, Yafé Lélev volume 2 Ot 2, Ben Ich Hay Parachat Vayéchev Saïf 2, Gaon de Vilna dans Maâssé Rav  p. 308, Ari Zal Chaâr Hakavanot p. 108, Rabbi Haïm Yossef Azoulay z.t.l dans Birké Yossef Ot 1, Mahzik Brakha Ot 1, Chaâré Téchouva Ot 1, Michna Broura Saïf Katan 1, Péri Mégadim, Rabbi Haïm Palagi z.t.l Moëd Lékhol Hay, Hemdat Yamim p. 51, Sdé Hémed Hanouka Ot 20, Rav Mordékhay Éliyahou z.t.l dans Kitsour Choul’han Aroukh Darké Halakha Siman 139 Saïf Katan 14, Rav Ovadia Yossef dans Yabiâ Omer V. 8  Siman 11 Ot 42 et dans Hazon Ovadia Hanouka p. 125 Saïf Katan 1, Yalkout Yossef Halakhot Hanouka P. 225 Saïf 1.

 

Voici les références pour Léhadlik Nèr Chèl  'Hanouka.

Guémara Chabbat 23a, Kitsour Choul’han Aroukh Rabbi Baroukh Tolédano z.t.lpage 377, Libi Er page 193, Darké David Siman 59, Divré Chalom Véémet page 114, Nèr Mitsva de Rabbi Yossef Méssas z.t.l page 30, Éliya Rabba Saïf Katan 1, Rabbi Chlomo Louria z.t.l, Michna Broura Saïf Katan 1, Sidour Arokéah’ et Rabbi Chlomo de Garmiza Hanouka Siman 105.Minhag Marocain.

 Rav Aphorismes 

APHORISME SUR HANOUKA

 En tout homme résident deux êtres : l’un éveillé dans les ténèbres, l’autre assoupi dans la lumière.

 APHORISME SUR HANOUKA

 2 moyens d’assimilation ont été employés : les grecs ont non seulement voulu affaiblir Israël en confisquant leurs biens et en persécutant leurs filles, mais ont voulu les contraindre à adopter leur culture et leur interdire l'enseignement de la Torah et la pratique des Mitsvots (RAMBAM - Hilkhot  3/1). 

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 21:56

Le récit du miracle de ‘Hanouka

Les 70 armées terrestres

D.ieu créa les 70 nations du monde. Il attribua une fonction, des domaines d’action et des tendances spécifiques à chacune d’entre elles.

Seul le peuple juif, lié intimement à D.ieu et Lui restant fidèle, a mérité le titre de « peuple de prédilection ». Quant aux autres peuples, ils ont reçu de D.ieu des particularismes : à l’un la beauté, à l’autre la puissance, ou la sagesse …

« Que D.ieu agrandisse Yaphet ! »

La paracha de Noa’h débute par (Genèse 6,9) : « Voici la descendance de Noa’h, Noa’h était un homme juste, intègre dans sa génération. Noa’h marchait avec D.ieu Noa’h engendra trois fils : Chem, ‘Ham et Yaphet ». Plus loin, (Chapitre 10,2) : « Les enfants de Yaphet : Gomer, Magog, Madaï et Yavan, Touval, Méche’h et Tiras. »

Le père de la nation grecque se prénommait Yavan, le quatrième fils de Yaphet, fils de Noa’h. D.ieu octroya les vertus de la beauté et de la sagesse à Yaphet et à ses descendants. Comme Noa’h les avait bénis : (Chapitre 9,27) : « Que D.ieu agrandisse Yaphet… »

Durant 1700 ans, la famille de Yavan parcourut le monde, jusqu’à rayonner et régner au temps d’Alexandre Mokdon. La bénédiction s’était enfin réalisée !

Quel fut le cours de ces événements ?

La Grèce à ses débuts

Il y a fort longtemps, l’Europe était une contrée désertique. Au fil des

ans, les individus affluèrent pour y habiter, ils venaient des pays de

l’Est. La Grèce était un des premiers endroits en Europe où une vie

quotidienne se dessinait. De nombreuses tribus s’y installèrent et instituèrent

une véritable vie civile.

La Grèce était entourée de trois côtés par la mer, avec des baies à perte

de vue. Ses habitants pour la plupart étaient des marins. Les grecs se

rendaient facilement sur les terres aux alentours et essayaient de les

conquérir. Ils étaient des guerriers courageux et luttèrent de nombreuses

fois contre leurs voisins. [Le combat le plus célèbre fut la « guerre

de Troie »]

Au gré de leurs voyages, les grecs côtoyèrent diverses peuplades. De

leurs contacts culturels, ils en retirèrent la quintessence. Ils apprirent

à lire et à écrire des habitants de Tsour et de Tsidon, à calculer la trajectoire

des astres des assyriens, à mettre en application les principes

de géométrie des égyptiens. C’est ainsi que les grecs composèrent leur

culture. Au fil du temps, ils passèrent du statut d’élèves à maîtres. Ils

bâtirent ainsi les bases de la science moderne d’aujourd’hui.

Athènes et Sparte Elles sont les villes les plus célèbres de Grèce, elles ont chacune leurs traits spécifiques : Sparte était la ville où naquit la culture du sport et de la force physique.

C’était un état militaire par excellence, où les soldats formaient

la majorité de sa population. Les hommes passaient leur temps aux

campements. Les enfants, dès leur plus jeune âge, recevaient une éducation militaire. Ils apprenaient à se servir d’une arme et à se plier à

une vie astreignante. Dès sa naissance, le bébé était ausculté. S’il correspondait aux normes d’un enfant robuste, apte à devenir un soldat

émérite, on le laissait vivre. Sinon, on l’abandonnait dans les champs,

où il mourrait. Athènes était au regard de Sparte, une ville plus nuancée, où il faisait bon vivre. Elle était composée de soldats, d’artisans, de commerçantset de marins. Les plus doués d’entre eux s’occupaient des arts et des sciences ou s’adonnaient à la recherche philosophique. Les enfants apprenaient

divers métiers, dont les plus courants étaient le chant, la musique

ou la gymnastique. Les artisans d’Athènes ornèrent la ville de leurs oeuvres d’art. Les architectes

construisirent de somptueux bâtiments dignes d’éloges. Les poètes montèrent des pièces de théâtre, les scientifiques firent des découvertes extraordinaires. Ils révélèrent que la terre est un globe et

par des calculs savants, ils évaluèrent le moment de l’éclipse du soleil.

Athènes a nourri, en son sein, des philosophes célèbres comme Socrate,

Platon et Aristote, qui mirent au point des théories profondes.

La notion de démocratie fut initiée à Athènes. Le peuple civilisé ne pouvait pas se satisfaire d’une monarchie, qui prévalait partout ailleurs. Il obtint la démocratie : le pouvoir aux mains du peuple [en grec : demos

signifie peuple et cratia : pouvoir]. C’est le peuple qui élisait les gouverneurs et qui se rassemblait, au coeur de la ville, pour décider des

affaires de l’état (sortir en guerre…).

Une culture d’apparence

La ville d’Athènes était donc devenue le centre de la culture aux pointes

du progrès. La bénédiction de Noa’h à son fils Yaphet s’était donc

pleinement réalisée. L’état de la Grèce incarnait la civilisation et la

beauté par excellence.

Néanmoins, cette beauté n’était qu’extérieure. Elle était resplendissante,

majestueuse, elle attirait et envoûtait. La « sagesse des grecs » pouvait

rendre l’individu plus instruit, plus performant, plus moderne.

Mais elle n’avait pas la capacité de pénétrer la personnalité de l’homme

et de transformer d’un iota son intériorité. Rabbi Yéhouda Halévi

l’exprime dans ses poèmes : « Daigne regarder, mon bien-aimé, perçois, comprends et évite les pièges, les piquants et les leurres.

Que la sagesse des grecs ne te séduise pas, elle ne porte pas

de fruits mais uniquement des fleurs. »

Le récit du miracle de ‘HanoukaLa sagesse des grecs avait un beau décorum, elle était d’une apparence fabuleuse. Mais elle ne portait pas de fruits, elle ne permettait pas à l’homme de s’améliorer. Un homme peut être cultivé, évolué, sans pour autant changer, même une infime partie de son être. C’est comme un animal dressé. Il peut effectuer des tâches époustouflantes, faire preuve de sagesse hors du commun. Il reste, cependant, dans son essence, un animal.

En effet, dans les domaines touchant à la religion, l’éthique et la justice,

les grecs se comportaient comme des êtres primaires. Ils se prosternaient

devant des idoles et agissaient au quotidien et socialement envers et contre toute morale, justice et sens commun.

Les problèmes politiques

Tout en prenant son essor, la Grèce était menacée par de difficiles

problèmes politiques. L’immense royaume de Perse, qui avait main

mise sur de nombreux autres pays, dominait la Grèce. Les grecs ne

voulaient pas se soumettre à une domination étrangère. Ils ont essayé

maintes fois de livrer bataille à la Perse. Les villes de Grèce subirent de

lourdes pertes, suite à ces combats sanglants.

De surcroît, de très hautes chaînes de montagnes séparaient les villes.

Les habitants ne pouvaient créer des liens entre eux, vu la haute altitude

des montagnes. Ils ont fini par se sentir comme des ressortissants

étrangers. Des combats internes éclatèrent entre des villes importantes

pour la prise de pouvoir. Sparte entra en guerre contre Athènes, la mit

en déroute et finit par la brûler. Puis c’est la ville de Tavi qui combattit

Sparte. La Grèce s’affaiblissait de jour en jour, à chaque nouvelle lutte

intestine.

Aristote

On raconte qu’Aristote, qui était un des grands philosophes d’Athènes, s’occupait de mettre en lumière des théories sur l’éthique, la vérité et la justice. Un jour, un de ses élèves le surprit entrain de manger bestialement. Il s’en offusqua. Aristote lui répondit : « Quand je mange, je ne suis pas Aristote… »A cette même époque, où les villes de la Grèce s’affaiblissaient et se déchiraient, Mokdon, au nord de la Grèce devenait très puissante. Les macédoniens étaient un peuple uni et assemblé. Leur roi Philippe avait érigé une armée dévote, munie d’armes perfectionnées et suivait des stratagèmes de guerre spéciaux. Grâce à cette armée, le roi Philippe domina la Grèce et l’annexa à sa terre.

Alexandre et le cheval

Lorsque la Grèce fut conquise par le roi Philippe; elle imposait des

taxes à la Perse. Chaque année, Darius, roi de Perse, envoyait des émissaires au roi Philippe, roi de Grèce pour qu’il lui remette des impôts.

Un jour, Philippe reçut un cadeau très spécial de son ami, le roi de Prusse : un cheval de belle allure, jamais vu en Grèce. Ce cheval était

robuste et si fougueux qu’il tuait quiconque tentait de s’approcher de

lui. Aucun cavalier ne put le monter. Philippe décida de lui construire

une cage en fer, dans laquelle il jetterait tout être, condamné à mort.

Une nuit, Philippe rêva que l’homme, qui parviendrait à monter sur

son cheval emprisonné, régnerait après lui. Philippe tint son rêve secret,

en attendant d’en voir la réalisation.

Philippe avait un fils de 15 ans du nom d’Alexandre. Il naquit après

de nombreuses années d’attente. C’était un enfant hors du commun.

Il avait une touffe de cheveux semblable à la crinière d’un lion et de

grands yeux, l’un noir et l’autre bleu-azur, ses dents étaient proéminentes et sa voix ressemblait à celle d’un aigle. Très jeune, il acquit de nombreuses connaissances, il brillait par son intelligence et sa bravoure.

Un jour, Alexandre passa près de la cage du cheval, il le contempla.

Il passa sa main entre les barreaux et caressa le cou du cheval. Le cheval, doux comme un agneau, lécha les mains d’Alexandre. Il ouvrit la

cage, lui saisit le cou et le monta sans rêne et sans bride.

Lorsque Philippe eut vent de cette aventure, il s’en réjouit. Il comprit

que son fils lui succéderait. Il lui dévoila son rêve et Alexandre lui

répondit : « Si tu m’accordes une armée, des chars et des cavaliers, je

mènerai la guerre contre tes ennemis. Lors de mon retour victorieux,

tu ne douteras plus de la véracité de ton rêve. » Philippe consentit etmit à la disposition de son fils soldats et cavaliers. Alexandre guerroya

et remporta victoire sur victoire.

Le royaume de la Grèce devint puissant Darius, le roi de Perse, envoya des émissaires à Philippe pour toucher les taxes habituelles. Cette fois-ci, Alexandre refusa d’accéder à cette demande et renvoya les émissaires, les mains vides en leur disant que : « Tant que Philippe n’avait pas d’enfants, il avait une poule aux oeufs d’or. Maintenant qu’il a un fils, la poule a cessé de pondre… »

Les envoyés de Darius furent consternés de la réponse éhontée et audacieuse d’Alexandre. Ils se dépêchèrent de faire part à leur roi de la révolte qui se fomentait. Entre-temps, une guerre éclata entre la Grèce et

les pays avoisinants et Philippe mourut. Alexandre monta sur le trône,

il fut désormais appelé : Alexandre Mokdon (du nom de son pays natal).

Alexandre insuffla à l’armée grecque un esprit combatif édifiant.

Le nouveau roi unifia l’état grec, fit avorter les révoltes de nombreuses

villes qui tentaient de se soustraire au règne des macédoniens. Il détruisit

la ville de Tavi qui s’était élevée contre lui. Après avoir établi sa

royauté à l’intérieur du pays, il galvanisa son armée pour partir à la

conquête d’autres peuples, en particulier la Perse. Il leur promit de se

venger des lourdes pertes infligées.

A la tête d’une armée unifiée et forte de 40.000 soldats, Alexandre entreprit un périple dont l’objectif principal était la Perse. Il désirait ardemment assujettir cet empire, qui lui procurerait une renommée universelle.

La première bataille contre la grande armée perse fut livrée à Issous, ville d’Asie mineure où il la prit d’assaut. L’armée perse avait toutes les chances de gagner mais à son désavantage, elle était composée de ressortissants étrangers, qui n’étaient pas suffisamment solidaires. Par contre, l’armée grecque était une armée nationale, soudée et munie d’armes sophistiquées et dirigée par un stratège talentueux.

Cette bataille à Issous fut en faveur des grecs. Alexandre se dirigea vers le Temple pour le détruire A la tête d’une puissante armée, Alexandre atteignit les rives de la terre d’Israël pour combattre les villes alliées de Perse et les annexer à son royaume. Toutes les villes se sont rendues : A’ko, Achkelon, A’za saufla ville fortifiée de Tsour. Il entoura cette ville et l’assiégea sept mois durant lesquels il fit appel aux juifs. Ces derniers refusèrent d’être à ses côtés, tenus par un serment fait aux rois de Perse. Quand les Samaritains, ennemis jurés des juifs, furent sollicités par Alexandre, ils obtempérèrent mais demandèrent en échange le droit de détruire le Temple à Jérusalem, prétendant qu’il était une menace pour leur royaume.

La ville de Tsour, une fois soumise, Alexandre se mit en route vers

Jérusalem pour accomplir sa promesse faite aux Samaritains, assoiffés

de sang.

La rencontre avec Chimon haTsadik

En route pour Jérusalem, Alexandre dormit dans une auberge où il

rêva. Un homme couvert d’étoffes, se tenait à ses côtés et brandissait

une épée tranchante et luisante au-dessus de sa tête. Le roi s’effraya et

lui dit : « Pourquoi voulez-vous me frapper ? » L’homme lui répondit :

« D.ieu m’a envoyé à ta rencontre pour t’aider au combat et livrer dans

tes mains de puissants souverains. Mais sache que tu dois mourir, si

tu désires monter vers Jérusalem et nuire au peuple de D.ieu et à ses

prêtres. »

Le roi le supplia : « Daigne pardonner ma faute. Si me diriger vers Jérusalem ne te sied pas, je rebrousserai chemin ! » L’homme lui rétorqua : « N’aie aucune crainte, ta prière est exaucée. Continue ta route et en arrivant à Jérusalem, tu apercevras un homme de même apparence, vêtu de tissus comme moi. Tombe face à terre, prosterne-toi devant lui et plie-toi à toutes ses injonctions ! Souviens-toi, si tu faillis à ta parole et ne te soumets pas, tu mourras !»

Entre-temps, Jérusalem était en plein désarroi. La rumeur leur était

parvenue qu’Alexandre Mokdon, à la tête de sa puissante armée, s’approchait de la ville dans l’intention de détruire le Temple. Les juifs se hâtèrent de consulter Chimon haTsadik. Il revêtit ses habits sacerdotaux, rassembla les dignitaires et les notables d’Israël, les munit de torches. Toute la nuit, Chimon haTsadik et sa congrégation cheminèrent vers la sortie de la ville et l’armée d’Alexandre progressait dans le sens opposé.A l’aube, ils se rencontrèrent. Lorsqu’Alexandre vit Chimon haTsadik, il descendit immédiatement de son char et se prosterna à ses pieds. Ses serviteurs manifestèrent leur étonnement : « Comment un aussi grand conquérant peut-il s’agenouiller devant ce juif ? » Il leur répondit : « C’est son image qui m’apparaît au combat et qui me permet de vaincre ! » Alexandre demanda aux juifs pourquoi ils étaient venus ? Ils lui rétorquèrent : « Comment le roi peut-il prêter foi à des étrangers qui veulent détruire le Temple où l’on prie pour toi et pour le maintien de ton règne ? » « Qui sont ceux qui m’ont induit en erreur ? » Ils s’exclamèrent : « Ce sont les Samaritains qui se tiennent à tes côtés ». « Saisissez les ! » déclara Alexandre aux juifs. Ils s’emparèrent des Samaritains, qui conspiraient sans relâche contre eux. Ils perforèrent leurs chevilles puis les attachèrent aux queues de leurs chevaux. Ils les traînèrent sur des ronces et des chardons, jusqu’au mont Guérizim, là où se trouvait leur temple. Ils retournèrent la terre et rasèrent le temple exactement comme les Samaritains avaient eu l’intention de procéder à l’égard du Temple de Jérusalem. Et le 25 Tevet devint un jour de fête.

Un souvenir d’Alexandre Chimon haTsadik et Alexandre firent le tour de Jérusalem. Chimon haTsadik lui fit découvrir le Temple, ses cours, ses trésors et ses salles, lui indiqua où se trouvaient le saint des Saints et l’autel. Le roi s’exclama : « Béni soit le D.ieu d’Israël, le D.ieu de ce palais ! Heureux êtes-vous, serviteurs de D.ieu ! Je désire, à présent, qu’on se souvienne de moi dans cet endroit saint. J’offrirai de l’or à profusion à celui qui érigera une statue à mon effigie. On la disposera alors, à côté du saint des Saints. J’aurai ainsi le privilège d’être dans ce lieu si sacré. » Les juifs protestèrent : « Notre maître, nous n’avons pas l’autorisation de dresser une statue dans la maison de D.ieu C’est pourquoi, offre cet or aux prêtres indigents et aux juifs, qui se rendent au Temple pour se prosterner. Cette année, on donnera ton nom à tous les nouveau-nés des prêtres, en souvenir de notre majesté. » Cette proposition trouva grâce aux yeux du roi, il octroya au Temple une somme d’or fabuleuse.

La prophétie de Daniel

Alexandre consulta le Grand-prêtre, pour qu’il lui révèle avec les ourim

vétoumim (le pectoral) s’il devait continuer à livrer bataille au roi de

Perse. Mais, malheureusement, le Grand-Prêtre ne les détenait pas depuis la destruction du premier Temple. Il répondit au roi : « Je vais

prier D.ieu pour qu’Il m’envoie une réponse. » Sa prière fut exaucée. Il

sut par D.ieu que le roi vaincrait. C’est un passage de la prophétie de

Daniel (Daniel 8) :

« Dans la troisième année du règne de Balthasar, une vision m’apparut, à moi

Daniel… Je vis que je me trouvais près du fleuve Oulaï. Je levai les yeux et je vis un bélier qui se tenait en face du fleuve et il avait deux cornes… Je vis le bélier donnant des coups de corne du côté de l’Ouest, du Nord et du Midi. Aucune des bêtes ne lui résistait et personne ne pouvait lui échapper. Il agissait à sa guise et grandissait. Je le contemplais quand un bouc vint de l’Occident… Il arriva jusqu’au bélier à deux cornes que j’avais vu se tenir en face du fleuve. Il se rua sur lui de toutes ses forces. Je le vis atteindre le bélier et l’attaquer avec fureur. Il frappa le bélier, il brisa ses deux cornes sans que le bélier eût la force de lui tenir tête. Il le jeta à terre, le foula aux pieds et personne ne put sauver le bélier de ses coups… Lorsque moi Daniel, j’eus cette vision et cherchais à en saisir le sens, voilà qu’une forme humaine vint se placer en face de moi…

Il me dit : « Je vais t’annoncer ce qui arrivera à la suite de la tourmente, car il s’agit de la période finale. Le bélier aux deux cornes que tu as vu ce sont les rois de Perse et de Médie. Le bouc velu c’est le roi de la Grèce, la grande corne qu’il porte entre les yeux, c’est le premier roi. »

Le Grand-Prêtre expliqua à Alexandre : « Tu es le bouc et Darius est le

bélier. Tu vas le piétiner et lui ravir sa royauté ! » Ces dires encouragèrent le roi qui partit de Jérusalem, paisible et le coeur léger.

Dès lors, Alexandre entretint des bons rapports avec les juifs. Il nomma

le Grand-Prêtre au poste de gouverneur à la place du pacha perse.

Il étendit les frontières de la Judée.

La culture « hellénistique »

Alexandre se dirigea vers l’Egypte, où il fut reçu à bras ouverts.

L’Egypte voyait en lui le libérateur de l’oppression exercée par leurs

ennemis jurés, les perses.Alexandre pensait répandre la culture grecque qu’il avait tant valorisé

au cours de ses conquêtes. Mais, au fil du temps, Alexandre fut séduit

par la culture occidentale. Il en déduisit, qu’il serait intéressant d’en tenir compte, s’il parvenait à mettre main basse sur les états occidentaux. Il constituerait alors un royaume gigantesque de plusieurs peuplades et plusieurs cultures. Il décida alors d’élaborer une nouvelle culture grecque teintée de culture occidentale.

Pour mener à bien ce projet, Alexandre conçut de nouvelles villes dans

lesquelles il plaça des ressortissants de peuples différents. La première

ville fut Alexandrie en Egypte dédicacée à son nom. Il y installa des

égyptiens, des grecs et même des juifs pour que chacun soit influencé

par son voisin. Il mit sur pied des institutions de culture grecque à

savoir : des stades, des bibliothèques, des artisanats qui jouxtaient les

temples idolâtres des peuples occidentaux. C’est ainsi qu’une nouvelle

culture vit le jour : « la culture hellénistique ».

Il sacrifia lui-même des offrandes aux temples des dieux égyptiens qui

le déclarèrent comme étant le fils de l’idole « amon ». Alexandre voulait

être plus qu’un stratège, plus qu’un souverain. Il se promut comme

étant une divinité à la manière des rois d’Occident, espérant gagner du

crédit auprès de ces peuples.

La culture hellénistique influença tous les peuples environnants. Grâce

à elle, ils approfondirent les sciences, découvrirent des techniques, développèrent les arts… A l’ombre de ces précieux atouts, se propagèrent de nombreuses influences négatives. Avec cette culture, le culte des dieux fut attisé. On s’adonna aux plaisirs terrestres, on vénéra le corps, on laissa libre cours aux instincts. La morale humaine se dégrada excessivement.

Seul le peuple d’Israël ne subit pas l’influence de cette culture dépravée.

Séparé des autres nations, saint, il continua à suivre la voie prodigieuse

de ses ancêtres. Alexandre Mokdon ne tenta pas de lui imposer

sa culture, car il admirait les Sages d’Israël et leur Torah.

L’extension du royaume de la Grèce et le décès d’Alexandre

Alexandre poursuivit ses conquêtes jusqu’en Babylonie où la ville

se soumit. Ses habitants l’accueillirent en grande pompe. Il atteignitensuite l’état de Perse : le noyau le plus dur à attaquer. Alexandre se heurta à de nombreuses difficultés. Les perses qui dominaient jusqu’à présent d’autres peuples, virent en lui un dirigeant étranger et s’y opposèrent farouchement. Livrer bataille, dans la région montagneuse au nord du pays, fut une tâche ardue pour ses soldats. Avec la mise à mort du roi de Perse par ses ministres qui se rebellèrent, Alexandre

parvint à se proclamer roi de Perse. Il épousa la fille du roi et invita

ses ministres à épouser les autochtones du pays, pour ne former qu’un

seul peuple.

Alexandre retourna en Babylonie avec le projet d’étendre son royaume.

Avant de pouvoir mener à bien ses desseins, il contracta la malaria

et mourut avant d’avoir 33 ans. Il fut enterré dans la ville d’Alexandrie

en Egypte.

Le morcellement du royaume d’Alexandre

Alexandre mourut sans héritier. Son unique fils naquit après son décès.

Les ministres d’Alexandre se disputèrent le trône. Ils s’engagèrent

dans des luttes acharnées pendant 25 années. Aucun d’eux ne parvint

à s’imposer et à monter au pouvoir pour gérer l’empire. Ils décidèrent

alors de le partager.

Le royaume d’Alexandre fut divisé en quatre districts. La prophétie

de Daniel se réalisa (Daniel 8) : « Et le bouc [le royaume de la Grèce]

grandit fabuleusement, mais au fort de sa puissance, la grande corne se brisa [Alexandre Mokdon]. A sa place, quatre autres cornes considérables s’élevèrent dans la direction des quatre vents du ciel… Si elle s’est brisée, c’est que quatre royaumes surgissant à sa place sortiront de cette nation sans avoir la même puissance. » [les quatre rois ne seront pas aussi puissants qu’Alexandre.]

Pour conquérir la Terre d’Israël, Séleucus, le gouverneur de Syrie et de

Babylonie et Talmi, le dirigeant de l’Egypte se livrèrent des combats

sans merci. La bataille décisive se déroula en 3459 (301 années avant

J.C d’après leur compte). Talmi remporta la victoire et prit en captivité

de nombreux juifs en direction de l’Egypte. Durant un siècle, la Terre

d’Israël fut sous domination de Talmi.

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 21:53

Le miracle de ‘Hanouka s’est déroulé, il y a 2170 ans. D.ieu livra entre

nos mains les grecs qui voulaient, à tout prix, nous éloigner de la vie

juive. Les juifs eurent raison de leurs ennemis et campèrent (« ‘Hanou

») le 25 Kislev (« ka : kaf – hé »). Ils purifièrent le Temple et procédèrent

à son inauguration (« ’Hanouka »). Ils présentèrent à l’autel des

sacrifices de remerciement, des offrandes volontaires en l’honneur de

D.ieu et réinstaurèrent le service au Temple.

Le jour du 25 Kislev est devenu pour toutes les générations un jour

de louanges et de reconnaissance, en souvenir de ce miracle. La commémoration

de cet événement à perpétuité est surprenante. Si nous

devions fêter chaque miracle dont D.ieu nous gratifie, notre calendrier

serait truffé de fêtes ! Nul ne ressemble au peuple juif si habitué aux

miracles et dont la survie dépasse l’entendement.

Nos Sages, de mémoire bénie, nous enseignent que les jours de ‘Hanouka

n’ont pas seulement été fixés en souvenir du miracle mais qu’ils

véhiculent encore, de par leur essence, un message particulier.

La guerre contre les grecs n’était pas une lutte ordinaire. Les grecs ne

désiraient pas porter atteinte à la vie des juifs, ils voulaient, en fin de

compte, les assimiler à leur culture. Ils ne visaient pas à tuer les juifs

hellénisés, ils les respectaient et leur octroyaient de hauts postes. La

culture grecque de l’époque était le symbole d’une culture éclairée,

qui s’étendait jusqu’au bout de l’univers. Il était inconcevable, pour les

grecs de constater qu’un peuple ne subissait pas leur influence, restant

attaché à ses valeurs antiques et originelles.

Cette attitude les blessait au plus profond de leur âme et touchait leur

dignité. Ils essayaient, par tous les moyens, de détourner les juifs de

leur religion et de leur foi. L’existence même de la Torah s’en est trouvée

menacée, à D.ieu ne plaise !

Quelle fut alors la suite des événements ?

Un petit groupe de juifs croyants, observant la Torah et ses préceptes

avec fidélité s’est mobilisé. Ils ont mis en péril leur vie pour combattre

ce gigantesque empire grec. Ils étaient conscients que selon toute

attente logique, leur chance de réussite s’avérait pratiquement nulle.

Leur intention n’était pas la victoire mais le combat. Ils ne voulaient

pas se soumettre à toute manoeuvre, qui aurait porté une quelconque

atteinte à leur identité juive. Ils aspiraient à porter le flambeau de leur

héritage ancestral, avec orgueil et fierté.

Leur dessein était empreint de sainteté, c’est pourquoi D.ieu le fit aboutir.

Des poignées d’hommes faibles ont vaincu des myriades d’hommes

robustes et armés. C’était un prodige incroyable ! Le Talmud cite

un miracle supplémentaire, qui suit cet événement surnaturel (Traité

Chabbath page 21b) :

« Qu’est-ce que ‘Hanouka ? Lorsque les grecs ont pénétré le palais du Temple,

ils ont rendu impures toutes les huiles. Lorsque les Asmonéens les ont vaincus,

ils désiraient allumer la Ménorah. Ils ont cherché et ont fini par trouver

une seule fiole d’huile marquée du sceau du Grand-Prêtre. Elle ne contenait

que la quantité nécessaire pour une journée. Un miracle se produisit, elle

brûla pendant huit jours. L’année suivante, à la même date, ces jours furent

consacrés comme jours de fête, de louange et de remerciement. »

Deux miracles ont donc eu lieu : le miracle de la victoire militaire d’une

poignée d’hommes contre des milliers de guerriers et celui de la fiole

d’huile.

Quel est le miracle le plus spectaculaire ? L’impressionnante victoire

militaire éveille la surprise générale et interpelle tout un chacun qui

se demande : « Comment quelques simples et vulnérables persécutés

sont venus à bout d’un empire si puissant ? »

Pourtant, le Talmud n’abonde pas dans ce sens et déclare que la fête de

‘Hanouka a été fixée en souvenir du miracle de la fiole d’huile et non

pas pour commémorer la victoire. La Ménorah, que l’on allume chaque

soir, rappelle sans équivoque le miracle de la fiole d’huile. Quelle

en est la raison profonde ?

Le miracle de la fiole d’huile porte en lui un message pour les générations

futures. Les grecs, pour déraciner le judaïsme, ont rendu toutesont rendues inutilisables. Que l’huile reste, mais en état d’impureté ! En

hébreu, le mot huile (« chémen ») est composée des mêmes lettres que

le mot âme (« néchama »). Les grecs désiraient souiller l’âme juive. Ils

n’avaient pas pour but de l’éteindre comme Titus, Haman ou d’autres

oppresseurs. Ils voulaient la rendre impure, en distillant des façons de

pensée erronées et hérétiques, issues de cultures étrangères.

Nombreux sont ceux qui se sont trompés en s’éloignant du droit chemin,

se laissant séduire par une culture sans valeur prônée par les

grecs. Impures étaient les huiles, trompeuses, les idées !

Ce n’est qu’après avoir livré une lutte sans répit par les Asmonéens

que la fiole d’huile pure fut trouvée. On doit toujours garder à l’esprit

cette petite fiole d’huile, marquée par le sceau du Grand-Prêtre. Allusion

qui révèle que D.ieu protège ce point infinitésimal, intrinsèque au

peuple juif, qu’aucun élément étranger ne peut atteindre ! C’est l’étincelle

juive éternelle, qui perdure au cours de ce long exil laborieux. Des

milliers d’années se sont écoulées et le peuple juif reste saint. Que ce

soit l’exil de Babylonie, d’Espagne, d’Allemagne, de Pologne, du Maroc,

du Yémen, le peuple juif ne s’est pas assimilé, malgré les difficiles

épreuves traversées.

Cette analyse semble en symbiose avec le contexte actuel !

Malheur à nous si les Sages des générations d’antan : le Rambam,

Rachi, le ‘Hafets ‘Haïm ou le Ben Ich ‘Haï étaient témoins de cette triste

réalité ! La majorité de nos frères, pris au piège des cultures étrangères,

n’ont pas la moindre idée de ce qu’est le «Chéma’ Israel» ou le

Chabbath. On peut imaginer combien leur détresse aurait été douloureuse

!

Cependant, D.ieu ne s’éloigne pas de son peuple, ni ne l’abandonne.

Même si les huiles deviennent impures, les idées troubles, même si les

âmes pures des enfants d’Israël sont souillées, on peut toujours trouver

une petite fiole d’huile limpide. Il s’agit du point propre à tout juif, niché

au plus profond de son intériorité, qui perdure sans ne jamais être

entaché. Si nous avions la présence d’esprit de le raviver, il s’embraserait

et rayonnerait, d’une lumière éternelle par sa sainteté.

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 21:09

Jeudi 15/12/2011 - 19 Kislev 5772 
Halakhot sur Hanouka

La Halakha en Vidéo du jeudi 15/12/2011 

Halakha 1

On peut allumer des bougies, mais allumer avec de l'huile est mieux, car c’est se relier à l'événement et à ses symboles.
On place les bougies à partir de la droite, et on les allume à partir de la gauche vers la droite la dernière bougie en priorité.
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Halakha 2

Il est permis de boire ou manger des fruits et légumes une demi-heure avant l’allumage,  mais on s’abstiendra de manger plus de 54gm de pain ou de gâteau.
Choul’han Aroukh Siman 573, Chaâré Tsion Ot 14, Hazon Ovadia Halakhot Hanouka page 68, Torat Hamoâdim page 140.

Il faut qu'il y ait assez d'huile (ou de hauteur de bougie) pour que la lumière brille une demie heure.
Hakham Aba Chaoul, Or Létsiyone, volume 1, Siman 44, chout Michné Halakhot v 4 Siman 79, Hazon Ovadia Halakhot Hanouka page 66.

 APHORISME SUR HANNOUKA
La Ménorah, symbole de la H'okhma (la sagesse) était placée au sud, ainsi qu'enseigne la Guémara "celui qui veut acquérir la sagesse s’inclinera un peu dans sa prière vers le sud", côté où règne la lumière.
APHORISME SUR HANNOUKA
Ce qui éclaire et guide l'esprit, ce qui rend visibles les obscurités.
Mercredi soir 14 et Jeudi 15 décembre, c’est la Hilloula de Rabbi Yitshak Haï Taïeb Lo Mèt z.t.l, Rabbi Chaoul Mékiks Chelly z.t.l, Rabbi Dov Ber bar Avraham z.t.l  - Le Maguid de Mézéritch,Rabbi Chmouel Yéhouda Leib z.t.l,  auteur du Téchouot Hen, Rabbi Menahem Nahoum z.t.l , Rabbi Abraham Aaron Borenstein z.t.l , auteur du Ner Aaron, Rabbi Haïm z.t.l  de Satmer, Rabbi Nissim Haïm Mibrodchin z.t.l , allumez des bougies Léilouy Nichmatam et par leur mérite, Bézrat Hachem, toutes vos prières seront acceptées par Hakadoch Baroukh Hou, Amen.
Le 19 Kislev c’est la libération du Admour Hazaken z.t.l.








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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 20:51

2 Halakhot image Hannouka

 

La Halakha en Vidéo du jeudi 15/12/2011 

http://www.espacetorah.com/2-halahot--j/-v5783.html      

 

Halakha 1

 On peut allumer des bougies, mais allumer avec de l'huile est mieux, car c’est se relier à l'événement et à ses symboles.

On place les bougies à partir de la droite, et on les allume à partir de la gauche vers la droite la dernière bougie en priorité.

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12345678

 

Halakha 2

 Il est permis de boire ou manger des fruits et légumes une demi-heure avant l’allumage,  mais on s’abstiendra de manger plus de 54gm de pain ou de gâteau.

Choul’han Aroukh Siman 573, Chaâré Tsion Ot 14, Hazon Ovadia Halakhot Hanouka page 68, Torat Hamoâdim page 140.

 

Il faut qu'il y ait assez d'huile (ou de hauteur de bougie) pour que la lumière brille une demie heure.

Hakham Aba Chaoul, Or Létsiyone, volume 1, Siman 44, chout Michné Halakhot v 4 Siman 79, Hazon Ovadia Halakhot Hanouka page 66.

Rav Aphorismes

APHORISME SUR HANNOUKA

La Ménorah, symbole de la H'okhma (la sagesse) était placée au sud, ainsi qu'enseigne la Guémara "celui qui veut acquérir la sagesse s’inclinera un peu dans sa prière vers le sud", côté où règne la lumière.

APHORISME SUR HANNOUKA

Ce qui éclaire et guide l'esprit, ce qui rend visibles les obscurités.

leilouy-copie-1

Mercredi soir 14 et Jeudi 15 décembre, c’est la Hilloula de Rabbi Yitshak Haï Taïeb Lo Mèt z.t.l, Rabbi Chaoul Mékiks Chelly z.t.l, Rabbi Dov Ber bar Avraham z.t.l  - Le Maguid de Mézéritch,Rabbi Chmouel Yéhouda Leib z.t.l,  auteur du Téchouot Hen, Rabbi Menahem Nahoum z.t.l , Rabbi Abraham Aaron Borenstein z.t.l , auteur du Ner Aaron, Rabbi Haïm z.t.l  de Satmer, Rabbi Nissim Haïm Mibrodchin z.t.l , allumez des bougies Léilouy Nichmatam et par leur mérite, Bézrat Hachem, toutes vos prières seront acceptées par Hakadoch Baroukh Hou, Amen.

Le 19 Kislev c’est la libération du Admour Hazaken z.t.l.

 Refoua-chelema-14-janvier.jpgIlouy nichmat 15 novembre 2011

Rav Atlan

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 21:47

Halakhot sur Hanouka

La Halakha en Video du Mercredi 14/12/2011  http://www.espacetorah.com/2-halahot--j/-v5782.html                    
Halakha 1

On allume le Chamach sans Brakha avant d’allumer les Nérot de Hanouka.
Beaucoup, depuis les périodes les plus lointaines, placent les lumières de 'Hanouka à la fenêtre pour qu'elles soient vues de l’extérieur ou à la porte en face de la Mézouza : ceci s’appelle : Pirssoumé Nissa Propager le miracle
L'essentiel de la Mitsva Nérot de Hanouka c’est l'allumage.
References : Choulhan aroukh siman 675 saif 1,
Halakha 2

C'est une obligation d'allumer au moins une lumière par famille, même pour le plus pauvre des pauvres.
• Chez les Sépharadim, c'est le père qui allume pour toute la famille,
• Chez les Achkanazim, chacun allume sa Hanoukia.


APHORISME SUR HANNOUKA

le miracle de l'huile, garantie l'existence de la lumière.
Les Hasmonéens dont la lutte visait la sauvegarde de la Torah, lumière d'Israël, ont eu le mérite d'en être les bénéficiaires, car ils avaient sanctifié complètement les 3 composantes du Service Divin :
a) pensée,
b) parole,
c) et acte.
Ce n'est pas en vain que Rambam s'attarde sur le sujet et conclut : "la Mitsva de  Hannouka est très très précieuse".
mardi soir 13 et  mercredi 14 décembre, sois le 18 Kislev c’est la Hilloula de Rabbi David Bensimon z.t.l de Jérusalem auteur de Chaâr Eh’atser, Rabbi Avraham z.t.l,fils du Rambam, Rabbi Ma'khlouf Iddan z.t.lauteur de Mélo Haomer, Rabbi Baroukh  de Mézritchz.t.l petit fils du Baal Chem Tov Tov, Rabbi Yossef Its'hak Avroutch z.t.l, Rabbi Zeev Frank auteur Toldot Zéev, Rabbi Matok Hatab  auteur de Ora Véssimha, allumez des bougies Léilouy Nichmatam et par leur mérite, Bézrat Hachem, toutes vos prières seront acceptées par Hakadoch Baroukh Hou, Amen.




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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 20:08

2 Halakhot image Hannouka

 


 

La Halakha en Video du Mercredi 14/12/2011

http://www.espacetorah.com/2-halahot--j/-v5782.html

Halakha 1

 

On allume le Chamach sans Brakha avant d’allumer les Nérot de Hanouka.

Beaucoup, depuis les périodes les plus lointaines, placent les lumières de 'Hanouka à la fenêtre pour qu'elles soient vues de l’extérieur ou à la porte en face de la Mézouza : ceci s’appelle : Pirssoumé Nissa Propager le miracle

L'essentiel de la Mitsva Nérot de Hanouka c’est l'allumage.

References : Choulhan aroukh siman 675 saif 1,

Halakha 2

 

C'est une obligation d'allumer au moins une lumière par famille, même pour le plus pauvre des pauvres.

• Chez les Sépharadim, c'est le père qui allume pour toute la famille,

• Chez les Achkanazim, chacun allume sa Hanoukia. 

 

Rav Aphorismes

APHORISME SUR HANNOUKA

Le miracle de l'huile, garantie l'existence de la lumière.

Les Hasmonéens dont la lutte visait la sauvegarde de la Torah, lumière d'Israël, ont eu le mérite d'en être les bénéficiaires, car ils avaient sanctifié complètement les 3 composantes du Service Divin :

a) pensée,

b) parole,

c) et acte.

Ce n'est pas en vain que Rambam s'attarde sur le sujet et conclut : "la Mitsva de  Hannouka est très très précieuse".

leilouy-copie-1

mardi soir 13 et  mercredi 14 décembre, sois le 18 Kislev c’est la Hilloula de Rabbi David Bensimon z.t.l de Jérusalem auteur de Chaâr Eh’atser, Rabbi Avraham z.t.l,fils du Rambam, Rabbi Ma'khlouf Iddan z.t.l auteur de Mélo Haomer, Rabbi Baroukh  de Mézritchz.t.l petit fils du Baal Chem Tov Tov, Rabbi Yossef Its'hak Avroutch z.t.l, Rabbi Zeev Frank auteur Toldot Zéev, Rabbi Matok Hatab  auteur de Ora Véssimha, allumez des bougies Léilouy Nichmatam et par leur mérite, Bézrat Hachem, toutes vos prières seront acceptées par Hakadoch Baroukh Hou, Amen.

Rav Atlan

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 22:10

2 Halakhot image Hannouka

 

La Halakha en video du Mardi 13/12/201

http://www.espacetorah.com/2-halahot--j/-v5781.html

 

 

Halakha 1

Il est recommandé de ne pas profiter (lire, regarder quelque chose...) avec la lumière de Hanouka même si il y a le Chamach (bougie qui sert à allumer les autres).

Maguen Abraham Saïf Katan 4, Échel Abraham Ot 4, Kaf Hahaïm Ot 36, Éliyahou Rabba Ot 10,

 

Mais en cas de besoin on pourra s’appuyer sur ceux qui l’autorise.

Hazon Ovadia Halakhot Hanoukapage 101

 

A quelle heure devons-nous allumer ?

 a)    Pour la plupart des Sépharadim et certains Achkenazim, dès la tombée de la nuit à l'apparition des étoiles.

 Références : Choul’han Arou’kh, Siman 672, Saïf 1, Maguen Avraham Saïf Katan 1, Éliyahou Rabba, Ot 1, Hayé Adam Klal 154, Ot 18, Ben Ich Haï Parachat Vayéchev, Saïf 7, Hazon Ovadia Halakhot Hanouka, Page 62, Rabbi Chalom Méssas Chémech Oumaguen, Volume 1, Siman 31, Rav Mordekhaï Éliyahou dans Darké Halakha, Page 668.

 

Halakha 2

 

 Certains Achkenazim allument au moment du coucher du soleil

Choné Halakhot, Ot 1.

 

  D’autres  Achkenazim et Yéménites, allument 1/4 d'heure avant la nuit.

Rabbi Moché Feinstein dans Iguérot Moché, Ora’h Haïm, Volume 4, Siman 101, Ot 6, Rabbi Yossef Chalom Éliachiv dans Achré Haïch page 252.

 

 Jusqu’à quelle heure pouvons-nous allumer ?

 

La fin de l’allumage pour celui qui n’a pas allumé : certains décisionnaires disent :

Jusqu’à minuit, avec Bérakha,

Références : Rabbi Chlomo Louria dans ses Responsa Siman 85.

 

Avant le lever du jour avec Bérakha (72 mn avant l’aurore).

Références : Pri Hadach, Maguen Avraham, Saïf Katan 6.

 

Et d’autres disent jusqu’à l’aurore, sans Bérakha

Références : Responsa Itorérout Téchouva, Siman 119, Volume 1.

Hazon Ovadia, Halakhot Hanouka, page 67, Michna Broura, Siman 672, Rav Ovadia Yossef dans Kol Sinaï, Kislev 5725, Torat Hamoâdim, page 104.

Rav Aphorismes

Aphorismes de nos sages

C'est quoi une vie d'homme ?  C'est le combat de l'ombre et de la lumière… C'est une lutte entre l'espoir et le tourment, entre la lucidité et la ferveur… Je suis du côté de l'espérance, mais d'une espérance conquise, lucide, hors de toute naïveté.

leilouy-copie-1

Lundi soir 12 et mardi 13 décembre, c’est la Hilloula de Rabbi Rephaël Abergel z.t.l de Nétivot, Rabbi Yossef Nahmiass z.t.l de Marrakech, Rabbi Yossef Yozèl Orowitz z.t.l , le Saba de Novardok, Rabbi Yaakov Lopaz z.t.l, Rabbi Chalom Aguiv z.t.l Av Beth Din de Tripoli, Rabbi Chaoul Yedidia z.t.l de Moudzitz allumez des bougies Léilouy Nichmatam et par leur mérite, Bézrat Hachem, toutes vos prières seront acceptées par Hakadoch Baroukh Hou, Amen.

Rav Atlan

 

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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 16:55

2 Halakhot image Hannouka

 

La Halakha en video du Lundi 12/12/2011

http://www.espacetorah.com/2-halahot--j/-v5780.html          

          

Halakha 1

 

Avant d'allumer, on récitera les bénédictions suivantes :

 Le premier soir, dire : 

 

 Baroukh Ata Ado-naï Elohénou Mélèkh Haôlam Achèr Kidéchanou Bémitsvotav Vétsivanou Léhadlik Nèr 'Hanouka.

 

Baroukh Ata Ado-Naï Elohénou Mélèkh Haôlam Chéâssa Nissim Laavoténou Bayamim Hahèm Bazémane Hazé.

Seulement le premier soir

Baroukh Ata Ado-Naï Elohénou Mélèkh Haôlam Chéhé’hiyanou Vékiyémanou Véhiguiânou lazémane Hazé.

Pour la 1ere bénédiction les Séfaradim disent  Léhadlik Nèr Hanoucca, les Achkénazim disent Léadlik Nèr Chel Hanoucca.

 

  feuille-de-hanouka.JPG

Halakha 2

Celui qui a pendant la période de Hanoucca une Hazkara (anniversaire d’un décès, qui a lieu chaque année à la date hébraïque du décès), ira au cimetière avant Hanoucca, même s'il s'agit de ses parents.

Mais on peut pèleriner sur la tombe des Tsadikim pendant les jours de Hanoucca. Ceci est valable pour les Séfaradim.

Les Achkénazim ont l'usage d'aller au cimetière à Hanoucca ; mais ils ne diront pas la Achkaba (prière du souvenir en faveur du défunt). Tel est l'usage à Jérusalem. 

Rav Aphorismes

APHORISME SUR HANOUKA

 

Le Ben Ich Haï émet l'idée que la lumière, émise grâce aux 3 composantes : huile - mèche - flamme (ne peut pas remplir sa vocation si un des éléments est absent), il en est de même pour le peuple d’Israël.

leilouy-copie-1 

dimanche soir 11  et  lundi 12 décembre, c’est la Hilloula de Rabbi Yossef Berdugoz.t.l de Meknès auteur du livre Divré Chalom, Rabbi Yitshak Koriath z.t.l de Tétouan auteur du livre Maassé Rokem,  Rabbi Chaoul Yédidia Taovz.t.l , allumez des bougies Léilouy Nichmatam et par leur mérite, Bézrat Hachem, toutes vos prières seront acceptées par Hakadoch Baroukh Hou, Amen.

 Rav Atlan

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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 16:51



Halakhot sur Hanouka
Lundi 12/12/2011- 16 Kislev 5772  


                                           

La Halakha en video du Lundi 12/12/2011
               http://www.espacetorah.com/2-halahot--j/-v5780.html                    
Halakha 1

Avant d'allumer, on récitera les bénédictions suivantes :

Le premier soir, dire : 

a)    Baroukh Ata Ado-naï Elohénou Mélèkh Haôlam Achèr Kidéchanou Bémitsvotav Vétsivanou Léhadlik Nèr 'Hanouka.

b)   Baroukh Ata Ado-Naï Elohénou Mélèkh Haôlam Chéâssa Nissim Laavoténou Bayamim Hahèm Bazémane Hazé.
Seulement le premier soir
c)    Baroukh Ata Ado-Naï Elohénou Mélèkh Haôlam Chéhé’hiyanou Vékiyémanou Véhiguiânou lazémane Hazé.
Pour la 1ere bénédiction les Séfaradim disent  Léhadlik Nèr Hanoucca, les Achkénazim disent Léadlik Nèr Chel Hanoucca.



                                                    Halakha 2
Celui qui a pendant la période de Hanoucca une Hazkara (anniversaire d’un décès, qui a lieu chaque année à la date hébraïque du décès), ira au cimetière avant Hanoucca, même s'il s'agit de ses parents.
Mais on peut pèleriner sur la tombe des Tsadikim pendant les jours de Hanoucca. Ceci est valable pour les Séfaradim.
Les Achkénazim ont l'usage d'aller au cimetière à Hanoucca ; mais ils ne diront pas la Achkaba (prière du souvenir en faveur du défunt). Tel est l'usage à Jérusalem. 
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APHORISME SUR HANOUKA
Le Ben Ich Haï émet l'idée que la lumière, émise grâce aux 3 composantes : huile - mèche - flamme (ne peut pas remplir sa vocation si un des éléments est absent), il en est de même pour le peuple d’Israël. 



dimanche soir 11  et  lundi 12 décembre, c’est la Hilloula de Rabbi Yossef Berdugoz.t.l de Meknès auteur du livre Divré Chalom, Rabbi Yitshak Koriath z.t.l de Tétouan auteur du livre Maassé Rokem,  Rabbi Chaoul Yédidia Taovz.t.l , allumez des bougies Léilouy Nichmatam et par leur mérite, Bézrat Hachem, toutes vos prières seront acceptées par Hakadoch Baroukh Hou, Amen.

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